Solidarité avec notre collègue licenciée

Ce lundi 1 er octobre, plus de 70 agents ont investi la Direction régionale des Hauts-de-France de
l’Inrap pour exiger l’annulation de la procédure de licenciement engagée contre notre collègue
Géraldine.

Au retour d’une grave maladie, en 2014, Géraldine a été reconnue travailleuse handicapée, avec une
inaptitude partielle. Elle s’est engagée dans un processus de formation pour acquérir de nouvelles
compétences. Depuis deux ans, elle enchaîne sans interruption les missions au bénéfice de l’Inrap. Elle
a toujours été claire vis-à-vis de sa hiérarchie : tant pour des questions personnelles que de suivi
médical, elle ne pouvait déménager en région parisienne. En 4 ans, la direction de notre établissement
ne lui a fait aucune proposition de reclassement, jusqu’à cet été où lui a été transmise une proposition
de poste à Paris dont tout le monde savait qu’elle ne pourrait l’accepter.

Aujourd’hui, sur l’ensemble des Hauts-de-France, le taux de grévistes atteint près de 50 %. Cette
mobilisation sans précédent témoigne de la solidarité de chacun.e et des inquiétudes quant à la gestion
des personnels en restrictions médicales et en inaptitude. L’indignation est d’autant plus forte que la
pénibilité de notre travail entraîne pour tou.te.s une dégradation de notre condition physique et
morale. Non seulement la Direction générale de l’Inrap ne prend pas la mesure de cette situation mais
sa seule réponse est aujourd’hui le licenciement des agents dont la santé est altérée.

Les agents mobilisés dénoncent l’absence d’une politique de prévention à la hauteur des enjeux
humains et la violence des pratiques de la Direction générale de l’établissement.

Glisy, le 1 er octobre 2018