CAP des chef(fe)s de travaux d’art Compte rendu de la séance du 23 mai 2019

Chères et chers collègues, nous vous adressons le premier compte rendu de la commission administrative et
paritaire qui s’est tenue le 23 mai, première séance du mandat de 4 ans. Nous vous remercions de la
confiance accordée, et nous vous informerons aux travers des comptes rendus et de différentes
communications sur la vie de la filière des métiers d’art. Nous sommes à votre disposition pour toutes
questions complémentaires. N’hésitez pas à nous contacter.
Ce nouveau mandat s’ouvre dans un contexte particulier de détricottage de la fonction publique, de ses
statuts, et l’installation progressive d’une gestion à l’image des entreprises privées. Nous déplorons les
attaques sans précédent contre le fonctionnement des CAP. Des Cap qui s’apparenteront à des chambres
d’enregistrement et où les agents seront moins représentés. Autant dire que les droits des agents reculeront.
La CGT est mobilisée, et le restera afin que ces projets, en discussion actuellement au parlement, ne soient
pas mis en application et que au contraire, les droits des agents progressent.
Nous rappelons la necessité de maintenir un niveau suffisant d’ouverture de concours de chefs de travaux
d’art. En effet, aucun concours n’est ou ne sera organisé en 2018 et 2019 en chef(fe) de travaux d’art, et ce
malgré des départs en retraite et les demandes des établissements, notamment dans la présentation des
collections. Cette situation pénalise l’organisation des services, et bloque l’avancement des collègues en
termes de carrière, aussi bien dans la cadre des concours que de la promotion par le tour extèrieur.
Lorsqu’aucune nomination n’est prononcée, il ne peut y avoir de promotion au tour extèrieur, d’où la
nécessité d’avoir régulièrement des concours ouverts.
Taux de promotion : passage du grade de chef(fe) de travaux d’art au grade de chef(fe) de travaux d’art
principal. De nouveaux taux doivent être déterminés pour les années 2020 à 2022. Le triennal 2017-2019,
aura permis d’atteindre un taux d’environ 25 % d’agents dans le grade principal. Cette proportion entre les
deux grades n’est pas acceptable et nous demandons que 45 % des agents soient dans le grade principal.
Il faut aussi parler des primes. Nous accueillons favorablement les mesures en faveur de l’égalité de
traitement entre les hommes et les femmes. Mais qu’en est il de l’egalité entre les différents corps de
catégorie A du ministère de la culture ? Pourquoi les chef(fe)s de travaux d’art ont un minimum annuel
garanti entre 4600 et 6000 euros, alors que les chargé(e)s d’études documentaires entre 6000 et 9000, et
les attaché(e)s d’administration entre 8000 et 15000 ? Cette situation est inacceptable pour des corps
comparables.
L’ensemble de ces sujets doit faire l’objet de débats avec le ministère et les directions de tutelle, notamment
au travers du groupe de travail ministériel sur la filière des métiers d’art, qui malgré nos demandes
incessantes, ne se réunit pas.

Télécharger la suite du compte-rendu ci-dessous

Fichier(s) joint(s)