Action Syndicale novembre 2011

P.1 : Edito

P.2 : Projet de réforme du financement de l’archéologie préventive un seul objectif : consolider la loi de 2003 !

P.3 : Cassé / viré : manquements graves de la direction !

P.4 : Elections des Commissions Consultatives Paritaires à l’Inrap : Renforcement de la CGT-Culture


EDITO

Des lauriers sur la tête et des épines dans le pied !

On n’est vraiment pas aidé. On nous avait annoncé un outil informatique si puissant qu’il pouvait à la fois répondre à tous les besoins administratifs et assouvir les fantasmes de notre direction en « reporting ».
Le problème c’est que là où le SGA a été mis en place, le premier anglicisme qui vient à l’esprit n’est pas « reporting » mais « nervous breakdown ».

C’est comment qu’on freine ?

Plus grave encore, on nous prévient que quand la machine infernale est lancée, on ne peut plus l’arrêter parce que revenir sur le SGA reviendrait trop cher !
Pas de freins donc, et surtout pas de marche arrière, contrairement au plan de formation 2010 qui fut ralenti jusqu’à un taux de réalisation de 60% pour tous les stages ayant un vague rapport avec l’archéologie. Par contre, les personnels administratifs ont eu l’immense privilège de voir le taux de réalisation des stages les concernant « boosté » à 300% par… les formations sur le SGA !

Au suivant !

Depuis 1 an, on compte environ une procédure de licenciement toutes les 6 semaines à l’INRAP. On connaissait déjà la faculté qu’avait l’INRAP de laisser pourrir des situations individuelles extrêmement difficiles : la commission « bimestrielle » fonctionnant aussi bien que si elle était gérée par le SGA, mais on n’imaginait pas forcément que cela pouvait dériver jusqu’à atteindre le caniveau de la gestion des ressources humaines là où se fomentent les petits licenciements entre amis, là où le respect de la personne est aux abonnés absents, là où le respect du droit est un gadget en option !

Tout est à nous…


 

En nous plantant des épines dans les pieds, en nous faisant des crocs-en-jambe et en s’acharnant contre ceux qui sont tombés à terre, notre chère administration se prive de toute crédibilité à revendiquer un quelconque mérite quand certains de nos collègues récoltent quelques lauriers. Ainsi, quand Isabelle Daveau et son équipe reçoivent le prix de la recherche archéologique pour leur travaux sur le village protohistorique de la Cougourlude à Lattes, quand François Malrain est commissaire scientifique de l’exposition sur les gaulois à la Cité des sciences et de l’industrie, ce n’est pas grâce à la direction de l’INRAP, ce n’est pas sans la direction de l’INRAP, c’est malgré la direction de l’INRAP !

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