Le Musée Magnin : Quantité négligeable pour le ministère

Le Musée Magnin : Quantité négligeable pour le ministère

Dans le cadre du préavis de grève, concernant le musée Magnin, déposé auprès de la ministre de la Culture, une délégation du SNMD-CGT s’est rendue au ministère le 3 novembre.
Cette délégation était composée de Jennifer Lelièvre (secrétaire générale adjointe du SNMD), Jérôme Lefaure (secrétaire de la Section CGT Magnin) et deux membres du secrétariat national du SNMD Catherine Noury (Versailles) et Gérald Parisse (C2RMF).
Les ont reçus, notamment, Blandine Chavanne, sous-directrice de la politique des musées, Alexis Manouvrier, adjoint au sous-directeur des affaires financières et générales (DGPAT) et Carole Etienne-Boisseau, responsable de la mission du dialogue social (DGPAT).

Inutile de tergiverser, les personnes représentant la ministre Audrey Azoulay n’ont répondu favorablement à aucune revendication du préavis de grève. Le premier point concernait la remise, au personnel et ses représentants, du rapport de l’inspection des 5 et 6 juillet derniers, inspection imposée par la volonté des agents du musée
Magnin.
Il a été répondu que le rapport est sur le bureau de Madame la ministre depuis fin septembre, mais qu’elle n’a pas encore trouvé le temps d’en prendre connaissance… En conséquence, rien
ne peut être envisagé avant (!).
Pour l’ensemble des autres points – le fonctionnement et les missions du musée, les recrutements et la stabilisation des collègues précaires –, les représentants de la ministre n’ont même pas pu donner un semblant de réponse, avouant qu’il leur fallait examiner en détail
l’ensemble des sujets.

Le seul et unique engagement qui a été pris par le ministère est d’informer les agents, avant le 9 novembre, sur d’éventuelles possibilités et délais quant aux mesures qui seront prises pour le
sous-effectif et la remise du rapport d’inspection sur le risque « psycho-social ».

Désintérêt, mépris ou provocation, peu importe. Le fait est que Mesdames Audrey Azoulay et Marie-Christine Labourdette n’ont mesuré ni l’urgence du dossier, ni l’ampleur de la dégradation
des conditions de travail et du sous-effectif au musée Magnin. Triste illustration : Le musée n’a pas pu ouvrir ce matin vendredi 4 novembre, faute de personnel en nombre suffisant.

Si ce constat de désaccord est hautement regrettable, la ministre ne nous laisse pas d’autre choix que la mobilisation. Nous ne reculerons pas et déciderons tous ensemble, le matin du 9 novembre, de la réponse à apporter à l’irresponsabilité manifeste de notre ministère.

Dijon, le 4 novembre 2016

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