Sommaire de l’action syndicale de juillet 2018:

p1 édito: L’archéologie dans la seringue du macronisme

p 2 et 3: Accord sur la prévention de l’inaptitude, Le communiqué commun CGT-CNT

p4 en bref:Droits à la retraite pour les agents de l’Inrap.

p4 en bref:Vers la fin du relevé de temps ?

p4 en bref: L’inrap et son tube de l’été : Une tarte à la crème… solaire

EDITO:

L’archéologie dans la seringue du macronisme
Il y a quelques mois, la directrice de Cabinet de F. Nyssen, nous affirmait qu’en matière
d’archéologie, et notamment d’archéologie préventive, le gouvernement n’envisageait pas de
réforme profonde, que l’heure était à la consolidation du nouveau dispositif adopté en même
temps que la LCAP (loi relative à la liberté de création, à l’architecture et au patrimoine)…
Tout début juillet, nous apprenions par voie de presse que le président de la République venait de
confier une mission d’évaluation des services et opérateurs patrimoniaux du ministère de la
Culture à Philippe Bélaval, président du Centre des Monuments Nationaux et ancien Directeur
Général des Patrimoines.
Lors du Comité Technique Ministériel du 4 juillet, F. Nyssen indiquait qu’elle était bien à
l’origine de cette mission, qu’il n’y avait pas de « commande » de l’Élysée et s’engageait, sous la
pression des représentants du personnel, à communiquer la lettre de mission de Philippe Bélaval
-ce qui fut fait le jour même après une longue interruption de séance.
Nous ne sommes dupes ni de l’origine de cette lettre, ni de l’objectif de la mission : pulvériser la
Direction Générale des Patrimoines dans son organisation et son fonctionnement. Les délais de
rendu –mi-septembre, c’est-à-dire demain– laissent craindre des conclusions hâtives. En ces
temps où, d’un simple décret, on prive le ministère de ses prérogatives sur le secteur du livre, il
ne serait pas surprenant qu’on tente de l’amputer aussi de ses missions patrimoniales -parmi
lesquelles l’archéologie préventive- et des établissement qui les assurent.
Interpellée à ce sujet, la Sous-Direction de l’Archéologie, qui dépend de la DG Pat., s’est voulue
rassurante… Pourtant, avec une ministre qui est seulement « là pour faire » (sic), comment ne
pas être inquiets, face à cette nouvelle attaque contre les missions du Ministère de la Culture et
ses établissements ?
Ne laissons pas la Culture et le Patrimoine à ceux qui sont prêts
à les brader dans un loto géant.
Ne les laissons pas sacrifier l’archéologie préventive sur l’autel
du macronisme !

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