Soutien aux grévistes de la société Sécuritas au Musée du Louvre

Ce matin, les salariés de la société Securitas, en charge de la sécurité au niveau des accès extérieurs du musée, se sont réunis en assemblée générale et ont décidé de faire un premier débrayage de grève.

Leurs revendications professionnelles sont portées par la CGT-Securitas. Elles rejoignent à maints égards les préoccupations relatives aux rémunérations et au sous-effectif chronique qui frappe les personnels du musée du Louvre.

La CGT-Culture avec La CGT-Louvre apportent leur entier soutien de solidarité interprofessionnelle à l’action collective menée par nos collègues de Securitas.

Elles appellent la Direction du Louvre à prendre toutes les mesures utiles pour permettre la satisfaction de leurs revendications relatives en particulier à l’amélioration de leurs conditions de travail.

Vous trouverez à la suite le communiqué de la CGT-Securitas.

Communiqué de la CGT-Securitas

La Direction fait les meilleurs efforts… pour ne pas répondre à nos revendications

Depuis un certain temps, des problèmes à tous les niveaux ne font que s’accumuler sans que la direction ne prenne les choses en main.

La charge de travail à l’extérieur est plus importante, ce qui est notamment dû à la fermeture des caisses sous Pyramide et à la création de nouveaux postes de travail.

Tout cela en étant en sous-effectif et sans revalorisation financière.

Par ailleurs, nous n’avons pas reçu de nouvelles tenues vestimentaires depuis la première dotation il y a trois ans. A cela s’ajoutent :

  • Un manque de communication entre l’encadrement et les agents ainsi qu’avec la direction et les représentants du personnel ;
  • La non-délivrance des cartes professionnelles ou des cartes SST ;
  • Des problèmes récurrents d’ordre administratif, notamment des oublis de remboursements de titres de transports ;
  • Une absence de cohérence avec des consignes orales et changeantes d’un jour à l’autre, voire dans la même journée ;
  • Un matériel non vérifié par l’encadrement et qui peut être défectueux comme avec les talkies-walkies et les magnétomètres ;
  • Un refus de la participation de la société au restaurant d’entreprise ;
  • L’absence de mise à disposition de parasols à chaque accès sous pyramide laissant les collègues en plein soleil ;
Nous disons STOP !!!

Et nous exigeons sans délai :

  • Une dotation d’uniformes adaptés à la saison ;
  • Une augmentation du coefficient à 160 ;
  • Une revalorisation de la prime client à 300 euros nets ;
  • Le remplacement du matériel défectueux ;

Si nous n’obtenons aucune réponse dans les plus brefs délais, nous serons amenés à amplifier notre mouvement pour ainsi faire valoir nos droits.

 

Paris, le 4 mai 2022