Le restaurant Georges (groupe Costes) du Centre Pompidou est occupé par les travailleurs sans-papiers grévistes

Depuis hier midi, plusieurs dizaines de travailleurs sans-papiers grévistes occupent le
restaurant Georges (groupe Costes) situé au 6ème étage du Centre Pompidou.

Avec la CGT et près de 4000 autres travailleurs en grève depuis le 12 octobre dans
toute la France, ils se battent pour gagner une circulaire nationale de régularisation et
l’amélioration de leurs conditions de travail.

Les hommes et les femmes qui vivent et travaillent ici doivent être
immédiatement régularisés.

La circulaire nationale de régularisation négociée avec le gouvernement et le
ministre de l’immigration doit définir des conditions simples, objectives,
améliorées et sécurisées de régularisation.

La circulaire doit garantir l’égalité de traitement de tous les salariés sur
l’ensemble du territoire national.

Le groupe Costes comme toute entreprise employant des travailleurs sans-papiers
s’inquiète de cette publicité.

Les grévistes du restaurant Georges demandent simplement à leur employeur
d’assumer ses responsabilités et d’intervenir auprès des pouvoirs publics pour que
toutes les procédures de régularisation aboutissent enfin.

C’est toute la CGT qui s’engage aux côtés des travailleurs sans-papiers. Des centaines
d’actions sont conduites simultanément dans de très nombreux départements et en
particulier à Paris pour contraindre le gouvernement à changer de politique.

Ce
mouvement porte avec courage et dignité la question des droits fondamentaux et de
la citoyenneté.
La direction du Centre Pompidou a reçu la CGT-Culture, la CGT-Pompidou et la CGTParis
jusque tard dans la soirée de jeudi. Elle a pris acte de la situation, et tout en
s’assurant de la sécurité du bâtiment, des biens et des personnes, elle a pris la
décision déterminante pour la suite du mouvement de ne procéder à aucune
évacuation.

Nous appelons les agents du Centre Pompidou à soutenir cette lutte. Tous
ensemble avec les salariés du Georges. Tous ensemble avec les travailleurs
sans-papiers.

Paris, le 23 octobre 2009

version imprimable

Fichier(s) joint(s)