DÉJÀ 2 500 SIGNATURES POUR « SAUVER LES ARCHIVES NATIONALES » !

Communiqué de presse n° 2

Rapport du Sénat, rapport de la Cour des comptes, l’artillerie lourde est à l’œuvre. Tout est bon pour faire la peau aux Archives nationales et aux personnels qui les servent. Évidemment, en période électorale, tous les moyens sont bons pour tenter de camoufler les résultats catastrophiques de la politique banqueroutière menée par le gouvernement en matière d’Archives. C’est connu, la meilleure défense, c’est l’attaque !

Force est de constater que ceux qui, tous les jours, sur les ondes ou à longueur de rapports, se gargarisent des mots « liberté », « égalité », « fraternité », « citoyenneté » et « morale », sont également les premiers qui préconisent systématiquement de démanteler les Archives nationales, institution née du souffle de la Révolution française, véritable mémoire vivante de ce pays. Piétiner la « République » pour mieux la défendre ? Ce double langage, nous le refusons !

Tout comme nous refusons la fermeture définitive du site de Fontainebleau, l’amputation de 11 000 mètres carrés du site de Paris, la saturation du site de Pierrefitte-sur-Seine ! Nous sommes très nombreux à refuser cette politique mortifère !

A ce jour, notre appel pour « Sauver les Archives nationales » a recueilli plus de 2 500 signatures de soutien seulement cinq semaines après son lancement.

C’est par dizaines que nous recevons chaque jour les soutiens d’universitaires, de personnalités, d’étudiants, de généalogistes, d’élus, de syndicalistes, de salariés, de retraités et de simples citoyens.

Figurent notamment parmi les premiers signataires :

Serge KLARSFELD, historien, avocat ; Beate KLARSFELD ; Jacques REVEL, historien, directeur d’études émérite, ancien président de l’EHESS ; Maurice GODELIER, directeur d’études, EHESS, médaille d’or du CNRS ; Arlette FARGE, historienne, directrice de recherche au CNRS ; Etienne BALIBAR, professeur émérite, Université de Paris-Ouest, Anniversary chair in MEP, Kingston University London (R.-U.) ;Jean-Jacques MARIE, historien ; Marianne BASTID-BRUGUIÈRE, historienne, membre de l’Institut ; Philippe NOZIERES, membre de l’Institut, professeur honoraire au Collège de France ;Robert DESCIMON, directeur d’études EHESS ;Michael LÖWY, directeur de recherches émérite au CNRS ;Michel DREYFUS, directeur de recherche, CNRS ; Jean NICOLAS, historien, professeur émérite, Université Paris 7 ; Lucette VALENSI, directrice d’études à l’EPHE ; Christiane KLAPISCH-ZUBER, directrice d’études honoraire à l’EHESS ; Natacha COQUERY, professeure, Université Lumière – Lyon 2 ; Jean SALEM, professeur, Université Paris 1 ; Serge CHASSAGNE, professeur émérite, membre de la commission supérieure du notariat ; Marie-Clotilde HUBERT, professeur honoraire à l’École des Chartes ; William M. REDDY, membre de l’American Academy of Arts and Sciences, historien, Duke University (USA) ; José GOTOVITCH, membre émérite de l’Académie Royale de Belgique, professeur honoraire, Université Libre de Bruxelles ; Jerrold SEIGEL, historien, professeur émérite, Université de New York (USA) ; Mark TRAUGOTT, professeur émérite, Université de Californie (USA) ; Didier MÉHU, professeur d’histoire et d’histoire de l’art du Moyen Âge, Université Laval – Québec (Canada) ; Edward WELCH, professeur, Université d’Aberdeen (R.-U.) ; Mehdi CHAREF, cinéaste ;Marie George BUFFET, députée de Seine-Saint-Denis ; Jean-Jacques CANDELIER, député du Nord…

Pour la conservation des sources de l’histoire, pour la préservation de la « mémoire » de ce pays, pour l’intérêt général, arrêtons le bras des casseurs,

VOUS AUSSI, SIGNEZ ET FAITES SIGNER LA PÉTITION !

Paris, le 16 février 2017

Pour tout contact CGT-Archives :
56, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris
Téléphone : 01 40 27 63 33 / Mél : cgt.archives@culture.gouv.fr / Internet : www.cgt-archives.fr