« Bienveillants et attentifs à un dialogue social de qualité », qu’ils nous disent… L’EXEMPLE DU CHANTIER COMMUNICATION

Premiers jours de septembre, l’automne est à nos portes, le chat à la fenêtre, et les agents sont à nouveau dans leurs bureaux avec en tête leurs souvenirs de vacances.

Le Ministre, au Comité Technique Ministériel (CTM) de juin, avait insisté sur l’importance de la concertation et de la participation des agents pleine et entière à la construction d’une nouvelle administration centrale dans le cadre du Plan de Transformation Ministériel (PTM), et que rien ne serait fait sans eux.

Selon l’administration, les chantiers étaient tous suspendus en attendant les lettres de mission des pilotes des différentes réorganisations.

Ces lettres ont été finalisées et communiquées en fin de semaine dernière.

C’est donc à partir de maintenant que tout serait ouvert à la discussion, que rien ne serait arrêté. Les personnels pourront participer à la réflexion pour réorganiser leurs services afin d’améliorer les missions et les conditions de travail. C’est maintenant que la concertation est sensée commencer.

En réalité tout n’est que mépris, mensonges, pratiques de voyous et mécano administratif bancal. Telle est la règle depuis l’installation du « nouveau monde ».

Les pilotes ont continué à travailler en chambre et ils ont bien avancé, certains ont même terminé.

La déléguée de la DICOM, dans un souci d’un dialogue bienveillant et de qualité (comme ne cesse de le répéter le Cabinet), a reçu les équipes des services de communication des Directions générales (DG) et leur a confirmé qu’elle récupérait bien leurs missions, mais sans les personnels, et qu’il leur valait mieux chercher des postes ailleurs.

La CGT-Culture a demandé depuis plus de 6 mois un RDV avec cette professionnelle du dialogue (deux représentants). Quand elle a daigné nous répondre, elle nous a répondu qu’elle ne recevait qu’en tête-à-tête, car c’est SA manière de travailler. Pour une communicante de métier cela pose question, mais peut-être n’avons-nous simplement pas encore les codes du « nouveau monde ».

Seule la mobilisation des agents invalide au fur et à mesure cette méthode de prétendue concertation que l’administration impose. Continuons donc de transformer notre colère, notre déception et notre fatigue en actions et en lutte. Nous sommes déjà arrivés à faire changer le cours des choses dans le passé. Ensemble, avec la force de notre intelligence collective, nous pouvons encore le faire !!!

Paris le 12 septembre 2019