Action Syndicale août 2015

Spécial risques psycho-sociaux

SOMMAIRE :

RPS : transposition de l’accord Fonction publique à l’Inrap (EDITO) p. 1

L’accord national pour la prévention des RPS dans la fonction publique p. 2

La transposition de l’accord au sein du ministère de la culture et de ses établissements p. 2

Le dispositif à l’Inrap p. 2

Ce que porte le SGPA-CGT p. 3

La spécificité des RPS en terme d’imputabilité au service p. 3

Le traitement des situations dégradées à l’Inrap : un point sur les procédures p. 4

Dernière minute : Revalorisation des frais d’hébergements, c’est fait ! p. 4


EDITO

RPS : transposition de l’accord Fonction publique à l’Inrap

Réorganisations à marche forcée dans le cadre de « projets stratégiques » (harmonisation) ou de l’introduction de process et d’outils dysfonctionnels (SGA) ; réification des agents devenus bouche-trous-ambulants, variables d’ajustement d’une organisation purement comptable (TGD) ; brutalité managériales diverses ; nouvelles méthodes de domination ayant pour objet et pour effet de déstructurer les collectifs, d’y assujettir et isoler les individus (évaluation individuelle) ; guerre économique : obligation de productivité accrue jusqu’à l’absurde par la menace d’une concurrence toujours moins-disante et toujours plus pressante.

A un présent douloureux s’ajoute l’angoisse du lendemain pour les collègues qui s’interrogent sur l’avenir de l’institution pour ceux qu’une organisation du travail tayloriste condamne à la pénibilité et dont « l’employabilité» diminue en proportion des capacités, pour ceux qui compensent à « temps masqué » – au détriment de leur santé et de leur vie familiale – les moyens que l’institut, par soucis de « rentabilité », ne donne plus.

En s’acquittant de son obligation de mettre en œuvre le Protocole d’accord relatif à la prévention des risques psycho-sociaux dans la fonction publique la direction de l’Inrap s’attèle donc à un chantier colossal : ambiances dégradées, surcharge de travail, TMS, épuisement professionnel, souffrances, harcèlement, dépressions, violences, crises suicidaires…

Ce n’est pas la psyché individuelle des personnels que l’établissement doit interroger mais bien une organisation du travail pathogène.

C’est en redonnant la parole aux agents et en les invitant à délibérer sur l’organisation du travail qu’on restaurera, au sein des collectifs, la coopération nécessaire à l’accomplissement des missions et à la protection de la santé.

C’est en associant les agents et leurs représentants à la recherche des facteurs de risque et à l’élaboration d’une prévention primaire qu’on guérira le travail.

C’est en en remettant l’archéologie au cœur de nos fonctionnements qu’on lui redonnera du sens.

C’est pour préserver l’institut, ses missions, pour garantir les droits et la santé des personnels, c’est en soutenant que le travail peut-être un puissant facteur d’émancipation et d’épanouissement que le SGPA-CGT pèsera pour la prévention des RPS à l’Inrap.

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