Si une année ne s’est pas encore écoulée depuis sa désignation, le gouvernement n’a pas été long à montrer l’intérêt qu’il porte à la négociation, au dialogue et aux individus. C’est-à-dire son parfait désintérêt sinon sa morgue absolue, son mépris incommensurable pour l’immense majorité des femmes et des hommes, celles et ceux qui ne sont pas les banquiers qui « réussissent » à opprimer les peuples et à détruire la planète.

Avec le projet Action Publique 2022, ce n’est rien moins que l’anéantissement du Statut de la
Fonction publique qui est ambitionné par le gouvernement. Quoiqu’ils s’en départissent, nous ne
nous laissons pas berner ! Il faut l’affirmer haut et fort, le dire et le redire, car c’est bien de cela qu’il
s’agit dans la tête de nos dirigeants politiques et des chefs de l’administration… Faire disparaître le
service public, celui qui donne un accès égal à toutes et tous aux soins, à l’éducation et à la
formation, à la culture, aux transports, etc. C’est une profonde remise en cause de la démocratie
et de la solidarité des territoires.

Regardez les DRAC aujourd’hui : fusions menées n’importe comment et à toute allure aboutissant à une immense souffrance des agents, surcharge de missions et sous-effectifs systématiques,
suppressions de 25 postes dans le cadre d’Action Publique 2022…

Du haut de son orgueil, le gouvernement s’attaque à la fonction publique, empêche l’exercice des
missions de service publique en cassant les administrations, en diminuant le nombre d’agents, en
remplaçant les agents titulaires par des agents contractuels pour que très bientôt il n’y ait plus des emplois précaires et éjectables en cas de conflit. C’est aujourd’hui des fonctionnaires qu’il s’agit. De vous, de nous tous, à la fois représentants de l’Etat, mais également citoyens. Comme pour la SNCF, que le gouvernement veut brader par ordonnances interposées, nous aurons à subir les attaques de plus en plus violentes, de plus en plus répétées pour que le service public soit au final privatisé. C’est de notre responsabilité à toutes et tous de ne pas laisser faire cette ignominie.

Le 22 mars est une première journée de lutte nationale. Chacune et chacun, nous devons nous
mobiliser maintenant pour défendre le service public. Nous devons montrer au pouvoir que nous,
agents des DRAC et en particulier de la DRAC Île-de-France, nous ne laisserons pas détruire le
ministère de la Culture. Demain, il sera déjà trop tard.

A la suite du préavis de grève déposé par les organisations syndicales CFTC-Culture, CGT-Culture,
SNAC-FSU, SUD-Culture et UNSA, les agents de la DRAC Île-de-France sont invités à
l’assemblée générale qui se tiendra dans le hall de la DRAC, 47 rue Le Peletier. Venez nombreuses
et nombreux pour défendre vos droits !

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
DES AGENTS DE LA DRAC ÎLE-DE-FRANCE
JEUDI 22 MARS – 9 H 30 -HALL DE LA DRAC

Paris, le 19 mars 2018
SNSD CGT-Culture – DRAC Île-de-France

Fichier(s) joint(s)