Musée Adrien-Dubouché : une belle renaissance… aux pieds d’argile

Tout d’abord, nous ne bouderons pas notre satisfaction. La section syndicale se félicite de l’engouement estival du public : 10 000 visiteurs en deux mois et demi : cela donne un sens concret à notre mission de service public. Et après 3 ans de travaux, et un an de fermeture totale au public, l’ensemble du personnel a assuré une réouverture sans accroc malgré une période de restructuration institutionnelle de notre établissement et sa fusion avec Sèvres.
Et dans cette période qui se poursuit toujours, nous tenons ici à assurer de notre constructive mais vigilante implication syndicale dans le nouveau fonctionnement en cours de rodage auprès de notre hiérarchie locale et francilienne. Dans ce cadre nous saluons l’implication de notre directrice par intérim et dans l’intérêt du service nous nous permettons de souhaiter son maintien définitif dans ses fonctions actuelles.
Notre rôle syndical, c’est de défendre les intérêts des salariés que nous représentons et donc souvent de faire état des points d’achoppement qu’il faut résoudre au plus vite selon nous. Ils se concentrent pour l’essentiel sur la gestion du personnel.
En voilà une liste non exhaustive
1°) le paiement intégral en urgence de tous les non-titulaires. Nous revendiquons une visibilité des besoins en non titulaires et des contrats d’au moins un an pour déprécariser nos jeunes collègues.

2° ) sur les effectifs : le remplacement de tous les postes vacants : celui du développement des publics et celui à la bibliothèque surtout que pour ce poste une adjointe territoriale du patrimoine en reprise d’étude et présente au musée depuis 2007 est candidate à ce poste. M. Caméo n’avait-il pas fait comprendre, avant de prendre la tutelle du musée, qu’il y aurait nécessité de se servir des compétences locales quitte à certaines souplesses administratives ? Selon ce vœu, il conviendrait alors d’accepter ce recrutement en détachement même s’il est en catégorie C. Il y a urgence car cette collègue doit reprendre son poste d’origine en janvier 2013.
Nous sommes aussi confrontés à des longues absences (2 agents de surveillance ne figurent plus sur le tableau de service).

3°) la nécessité absolue d’un organigramme local de la hiérarchie des encadrements, de leurs domaines de compétences et de leurs liens avec la tutelle de Sèvres ; et par la même de démarrer le processus des fiches de postes parallèlement à celui de la rédaction du règlement intérieur.

4°) une politique « normale » de promotion et donc de valorisation des personnels :
Au cours de la prochaine campagne de notation évaluation, nous voulons la réparation d’années de blocage de promotion des agents locaux. Ce blocage ancien est flagrant : un exemple : une chef d’équipe de surveillance est moins gradée que son alter ego de l’autre équipe et même moins gradée que ses subalternes tout juste mutés d’autres établissements.
Nous ne voulons plus personne en 2nde classe de catégorie C, car ce grade est un sas d’entrée dans la carrière. En bref, il faut une harmonisation des niveaux de carrière : au même poste et à la même ancienneté. Car tous les collègues mutés chez nous sont plus gradés que les locaux. ils ont en fait bénéficié d’un déroulement de carrière « normal ».

5°) une visibilité globale des besoins budgétaires en non titulaires grâce à des prospectives annuelles des besoins en congés des 3 équipes de surveillance.

Cette note est issue d’une réflexion collective. Elle est destinée en priorité aux décideurs locaux de l’établissement public. Elle pose les jalons de nos revendications que nous défendrons syndicalement.

Fichier(s) joint(s)