Vous souhaite ses

meilleurs vœux de bonheur

et de fraternité,

de luttes victorieuses

et d’intelligence collective !

Alors que nous assistons en ce moment à une demande forte et pressante de plus de démocratie dans notre pays, il est fort à craindre que les différentes administrations, à l’instar de celle du ministère de la Culture, cherchent au contraire à diminuer les prérogatives des instances de dialogue social, s’inscrivant dans la lignée du Gouvernement qui s’évertue à discréditer les corps intermédiaires dont les syndicats font partie.

Or cela ne fait qu’alimenter la défiance des citoyens à l’égard du Politique et des institutions.

Nous devons à l’inverse continuer de défendre et de faire respecter les lieux de dialogue social, afin de préserver et améliorer ce qui nous concerne tous au quotidien : les outils, les espaces et les charges de travail.

Travaillons également ensemble à reconstruire les « communs », l’intérêt général, le collectif, la fraternité, même si l’on entend toujours les éléments de langage récurrents utilisés pour arriver aux mêmes objectifs : supprimer des missions de service public en s’attaquant aux emplois et aux statuts, toujours sous prétexte de la résorption de la dette.

Et la politique culturelle dans tout ça ?

Nous sommes tout de même en droit d’espérer qu’en matière de culture comme dans bien d’autres domaines, notre pays soit capable de concevoir des projets permettant de cultiver l’art du partage, de la rencontre, la multiplication des échanges et des collaborations dans le respect de la diversité, le bonheur du débat et l’effervescence de la création.

Nous sommes aussi en droit d’espérer que le ministère de la Culture et ses établissements publics ne soient pas réduits à soutenir une vision comptable et consumériste de la culture mais qu’au contraire ils aient toute latitude pour ouvrir les horizons, renouveler nos imaginaires, répondre aux attentes et renforcer la cohésion sociale.

Il nous faut donc ensemble peser de tout notre poids pour inverser la tendance, construire un rapport de force constructif pour des solutions en rupture avec la logique des politiques libérales et court-termistes. Forgeons des enthousiasmes !

Notre futur, c’est nous qui devrions le construire chaque jour, et aujourd’hui, c’est encore plus indispensable.

Pourquoi se syndiquer

Les syndicats regroupent des gens comme vous et nous, issus de votre milieu professionnel, qui travaillent comme vous, à vos côtés, et partagent vos difficultés au quotidien.

Ce qui motive celles et ceux qui s’engagent dans les instances représentatives, qui portent les revendications collectives et font de leur mieux pour défendre leurs collègues, ce n’est rien d’autre que des idées et des valeurs de justice sociale.

L’immense majorité des syndiqués, des élus et représentants du personnel ne font pas métier de leur militantisme.

Car se syndiquer c’est d’abord s’intéresser à ce qui nous regarde, s’intéresser au destin de son entreprise ou de son administration, savoir comment cela fonctionne (ou pas), quels sont les projets de transformation réels ou cachés. C’est prendre part aux décisions qui impliquent l’ensemble de la communauté de travail, réfléchir à ce qui vient « d’en haut », en étudier les rouages, faire des liens avec ce qui se joue ailleurs (gouvernements, Europe, Monde), et s’ouvrir aussi à des analyses alternatives de ce monde en mutation dans les domaines économique, écologique, éducatif, culturel, sociétal.

Mais plus encore, c’est expérimenter une solidarité, réaliser à quel point la force provient d’une fraternité d’entraide, que l’on n’est rien tout seul, que l’on doit beaucoup à ceux présents ou qui nous ont précédés, parfois au sacrifice de leur vie, qu’ensemble nous pouvons inclure nos propositions et œuvrer pour un monde moins inégal. C’est militer pour soi autant que pour autrui, résister à la contamination de l’individualisme. C’est aider et défendre l’individu pris dans l’opposition irréductible des intérêts de castes ou de pouvoir. C’est se respecter et faire respecter ce que nous sommes, petits certes, mais grands par la dignité et le nombre. C’est lutter contre le sentiment d’impuissance, c’est devenir acteur, à sa mesure, mais être acteur ! C’est enfin essayer de changer la société en mieux.

Les puissants ne se privent pas d’être solidaires entre eux. Les mois et années à venir vont être troublés et synonymes de régression à tous égards.

Il est temps de nous engager pour que notre destin commun ne nous échappe pas. Vous pouvez aussi prendre part à cette aventure humaine et fraternelle. Les syndicats sont ce que vous en faites. Ils sont à votre image, et leur force et leur légitimité sont à l’aune de votre intérêt et de votre implication.

Rejoignez la CGT-Culture pour la défense de vos droits, la justice sociale

et la démocratie culturelle.

Adhérez en allant sur ce lien https://www.cgt-culture.fr/adherer/

La cotisation, garante de notre indépendance, matérialise notre appartenance à la CGT et constitue un élément vital au financement de l’activité des syndicats et sections de la CGT-Culture. Elle est fixée à 1% du salaire net et est déductible à 66% du montant de l’impôt sur le revenu ou peut ouvrir droit à un crédit d’impôt.

POUR LA CULTURE ET LA DÉFENSE DE VOS MÉTIERS, MOBILISONS-NOUS ENSEMBLE !!!

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