Automne noir à la RMN

Automne noir à la RMN


Halte à la répression !

Depuis le 1er septembre, la situation sociale à la RMN s’est nettement dégradée et ce, tout particulièrement, en matière de sanctions disciplinaires.

Incontestablement, la RMN a pris un nouveau virage répressif. En cet automne, les procédures disciplinaires et les licenciements abusifs pleuvent sur les salariés.

A présent, la direction de la RMN n’hésite plus à licencier ses collaborateurs sur la foi de simples témoignages sans enquêtes contradictoires, et pour des motifs de l’ordre du retard ou de l’incompatibilité d’humeur.

La direction utilise tout l’arsenal répressif pour instaurer une politique « managériale » fondée sur la peur – politique au service de la compression des effectifs et de gains de productivité au mépris de la santé des personnels.

Les salariés doivent faire face à de multiples pressions directes ou indirectes. Pour preuve : un jour de retard dans la présentation d’un arrêt de maladie vous vaut désormais une retenue sur salaire équivalente à la durée de l’arrêt.

A la moindre objection, le salarié est menacé dans l’intégrité de son poste (mutations d’office, menaces de licenciements…).

A quelques jours du triste anniversaire de la tragédie du 23 janvier 2006, encore présente dans toutes les mémoires, force est de constater que non seulement rien n’a changé à la RMN mais que, de surcroît, les méthodes répressives se sont encore développées. Dans ces conditions, la tension et, pire encore, la souffrance au travail atteignent désormais un niveau record. Faudra-t-il de nouveaux drames pour qu’une autre politique sociale voit le jour.

Si la tutelle ministérielle ne prend pas rapidement des mesures concrètes pour faire cesser cette dérive répressive, nous saurons trouver ensemble les moyens de faire entendre notre dignité et respecter nos droits.

Paris, le 4 décembre 2006