Action Syndicale octobre 2012

EDITO : La grosse commission

Commission du « livre blanc » : Noyer le poisson ? p.2

Magny-Cours : réponse de la directrice de Cabinet p.3

Pour le directeur général de l’Inrap : du CDI oui, mais pour une éventuelle harmonisation de l’organisation fonctionnelle des DIR… p.3

Entretiens d’évaluations : ça va pas être possible… p.4

Résorption de la précarité à l’Inrap : ça bouge ! p.4


EDITO


La grosse commission

Fallait oser ! La commission chargée de rendre un livre blanc sur l’archéologie préventive avant le 1er mars 2013 a été désignée. Elle comprend… 27 MEMBRES. De part son effectif pléthorique, sa composition et sa feuille de route (lire p.2), il est clair qu’Aurélie Filippetti tente de nous faire le coup du comité Théodule ou de la commission d’enterrement. Rappelons que la commission dont le rapport a inspiré la loi de 2001 comportait… 3 membres.

Oser tout, cela peut relever de l’audace chère à Danton, mais en l’occurrence, ceux qui ici ont à ce point tout osé se reconnaîtront plus chez Audiard que chez le révolutionnaire.

Bon Courage !

C’est sans sarcasme et sincèrement que nous souhaitons bon courage à celles et à ceux qui, au sein de cette commission, tenteront, dans l’intérêt général, de mener un cheminement intelligent de l’analyse à la proposition. Demander à des gens de courir un marathon dans des sables mouvants, cela pourrait être drôle si ce n’était pas l’avenir de l’archéologie préventive qui était en jeu.
Merci, Madame la ministre !

Après l’affaire du groupement solidaire Inrap-Archéodunum (lire p.3) et cette « commission impossible », sur le rythme d’une bourde colossale tous les mois, à la date du 1er mars 2013, on aura vite fait de transformer le livre blanc en oraison funèbre du service public de l’archéologie préventive.

Vous en avez d’autres comme celle-là ?

Voila qui, en tout état de cause, est de très mauvais augure avant la réunion sur la résorption de la précarité fixée au 31 octobre (lire p.4). On se demande réellement quel coup fourré, quelle entourloupe de derrière les bureaux se trament actuellement dans les murs du ministère sur la question de l’emploi à l’Inrap.

On sait que l’on aura des désaccords et que les choix budgétaires qui sont annoncés vont immanquablement nous mener dans une situation de conflit. On aurait au moins aimé, Madame la ministre, que les choses se passent dans un climat de confiance. Nous prenons acte du fait que cela semble décidément être trop vous demander…

Il nous reste la certitude de pouvoir compter sur les personnels pour défendre le service public, l’emploi et se battre contre la précarité. C’est cette capacité de mobilisation qui devra, une fois de plus, faire la différence. De ce coté, là non plus, le changement, ce n’est pas pour maintenant.


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