Action syndicale OCTOBRE 2009

Un coup parti dans le siège de l’Inrap, Edito

Où en-est-on de l’archéologie préventive en 2009 ? page 2

Fini les paillettes, c’est le limon maintenant, page 3

Carrières : la direction rase gratis, page 4

Repyramidage : offrez un crayon à Woerth et Pécresse, page 4

Pour en finir avec les paradis fiscaux, page 4


Un coup parti dans le siège de l’Inrap

Lors du dernier Comité Technique Paritaire Ministériel (CTP M), qui s’est tenu le 28 septembre 2009, Monsieur Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, a répondu aux questions de la Cgt-Culture concernant la délocalisation du siège de l’Inrap. Il a déclaré à ce propos, qu’il avait  » reconsidéré les choses » et qu’il travaillait avec acharnement à « infléchir le coup parti ».

Résumons : quelqu’un, quelque part dans un ministère, a tiré un coup n’importe comment.

►Cela voudrait-il dire que certaines personnes sont prêtes à tout pour tirer un coup dans le siège de l’Inrap ?

►Cela voudrait-il dire que des gens au ministère l’ont de travers ? (l’esprit bien sur) pour vouloir délocaliser le siège de notre établissement public qui n’a vraiment pas besoin de cela pour être « cul par-dessus tête » ?

Il aura fallu toute la ténacité des agents de l’Inrap pour que grâce à la lutte, encore une fois, le ministre s’aperçoive que délocaliser le siège de l’Inrap contribuerait encore à le désorganiser, alors que l’ensemble des agents et des acteurs de l’archéologie préventive réclament justement plus de stabilité dans son organisation. Stabilité indispensable pour prendre enfin à bras le corps les problèmes que nous rencontrons tous et qui sont de plus en plus accablants : Désorganisation des services, non reconnaissance des qualifications et des compétences, poids croissant de la concurrence, absence de stratégie pour y faire face, etc.

La menace d’une délocalisation du siège n’est pas encore totalement écartée et nous devons déjà faire face à une autre menace, la baisse du budget avec dès maintenant l’annonce de la suppression de la subvention pour charge de service public de 10 millions d’euros.

Ne baissons pas les bras, la lutte continue !

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