Action Syndicale août 2014

« SPÉCIAL SALAIRES »

Edito : Le salaire du labeur p. 1

Le salaire c’est quoi ? p. 2 et 3

► La valeur du point
► Comment calculer le montant de son salaire ?
► Comment calculer les cotisations sociales ?
► Quelques exemples de perte de salaire
► La désindexation
► Où en est-on aujourd’hui ?
► La grille salariale
► La GIPA… ou l’arnaque
► Femmes-Hommes, légalité des salaires ce n’est pas encore ça !

La CGT revendique : p. 4

► Dans la fonction publique
► A l’Inrap


EDITO

Le salaire du labeur

Ce qui nous intéresse d’abord dans notre fiche de paye, c’est le NET A PAYER, c’est-à-dire, ce qui arrive directement sur notre compte en banque, en échange de notre travail. Le net à payer, c’est d’ailleurs souvent à cela que l’on résume notre salaire, c’est ce qu’on va répondre à la question « combien tu gagnes ? »

Le reste, on s’en fout un peu, on a vaguement le sentiment que ce sont des sous qu’on nous retire, des charges. C’est en réalité exactement le contraire. Regardons un peu cette fiche de paye en détail, on y voit deux catégories.

 Les cotisations salariales sont versées à des organismes qui se chargeront de les reverser aux salariés pour répondre à leur besoin de santé (remboursements, prises en charge…) ou de retraite.

 Les cotisations patronales sont versées à des organismes (parfois les mêmes) pour également être reversées aux salariés pour répondre à leur besoin de protection sociale (allocations familiales, accidents du travail).

Les cotisations salariales COMME les cotisations patronales FONT PARTIE DE NOTRE SALAIRE, de notre revenu. Ce ne sont pas des sommes qui viennent amputer notre pouvoir d’achat, mais au contraire, qui l’augmentent. Pour chaque baisse de cotisation « maladie », c’est notre « net à payer » qui devra financer un médicament déremboursé, ou une « participation forfaitaire non remboursable ».

La peur du salaire

Augmenter les salaires dans la fonction publique, c’est pas vraiment que ça coûte cher, c’est surtout que toute augmentation salariale fout la frousse au patronat et à ses larbins de l’Elysée et de Matignon. Cette peur est largement perceptible dans le pacte Euro-plus signé en 2011 par les dirigeants des pays membres de la zone Euro (dont la France) :

« veiller à ce que les accords salariaux dans le secteur public viennent soutenir les efforts de compétitivité consentis dans le secteur privé (en gardant à l’esprit que l’évolution des salaires dans le secteur public constitue un signal important) ».

Sortir de la crise, cela signifie mettre en place une articulation salaires/cotisation/fiscalité qui remette l’économie au service de la population.
Cela passe par une augmentation générale des salaires !

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