Révoltés, nous apprenons, pour la troisième fois en moins d’un an, qu’un camarade de la CGT travaillant au Louvre a été attaqué.
Samedi 21 juin, en quittant l’établissement, le représentant CGT de la société Ducasse, sous-traitant du Louvre a été frappé dans le métro par plusieurs personnes dont le vocabulaire ne fait pas de doute sur leur appartenance politique d’extrême-droite.
Auparavant, vendredi 13 juin, c’était le représentant CGT de Securitas, également sous-traitant au Louvre, qui avait été insulté, menacé et frappé après avoir demandé des mesures de prévention contre les fortes chaleurs.
Déjà, lors de la campagne des législatives de juin 2024, notre section du SNMD CGT-Culture avait été victime de nombreuses intimidations, allant jusqu’à des insultes écrites antisémites ; le ministère, alerté, n’avait pas daigné répondre.
L’anti-syndicalisme constitutif de l’extrême-droite ne prospère que dans l’inaction des pouvoirs publics : tant que le ministère de la Culture ne prendra pas au sérieux les attaques et agressions contre les syndicats et contre les représentants du personnel, tant de la part de directions d’établissements que de nervis d’extrême-droite, ces pratiques contraires à l’état de droit continueront.
C’est maintenant que le ministère doit agir, avec force, pour aider les victimes à se défendre et faire respecter le droit, notamment en rappelant à l’ordre musées et prestataires.
Faut-il attendre un drame pour que les agents soient entendus et protègés ?
Solidarité avec les camarades agressés !
Lorsqu’on attaque l’un·e d’entre nous, c’est toute la CGT qu’on attaque !
Paris, le 23 juin 2025