Analyses de la CGT et de la CGT Fonction publique, appel de l’UFSE-CGT ci-dessous et en téléchargement plus bas, lien pour interpeller vos député.e.s et carte des mobilisations

– Voir la vidéo de Sophie Binet
– Pour interpeller vos député.e.s qui s’exprimeront le 5 juin à l’Assemblée nationale pour ou contre l’abrogation de la retraite à 64 ans : https://alloparlement.fr/
– Pour trouver un lieu de mobilisation vers chez vous : https://carte.cgt.fr/carto/carte/5juin/
A Paris, le rassemblement aura lieu à 14h devant l’École Militaire dans le 15e arrondissement
5 juin : en grève et en manifestations pour nos retraites, nos emplois et nos salaires
26 mai 2025, cgt.fr
Retraites, salaires, emploi : même combat
La retraite par répartition c’est solide et solidaire : chaque euro cotisé finance immédiatement les pensions. Des salaires plus élevés, c’est plus de cotisations pour la sécurité sociale, donc de meilleures retraites, mieux financées.
Augmenter les salaires et gagner l’égalité salariale femmes-hommes, ce n’est pas seulement juste, c’est aussi le moyen fiable et efficace de garantir l’avenir de notre système solidaire par répartition.
Le salaire net c’est pour le mois, le salaire brut ça donne des droits
À l’inverse, les exonérations de cotisations sociales, la pression sur les bas salaires et le recours massif aux primes non cotisées affaiblissent le financement de nos retraites. Les salarié·es payent 2 fois : moins de cotisations, c’est de moins bonnes pensions.
Augmenter les salaires, c’est mieux répartir les richesses
En 2024, les dividendes versés aux actionnaires ont battu des records. Une part de ces profits doit revenir à celles et ceux qui produisent la richesse : les travailleur·ses. C’est pourquoi la CGT exige le maintien des 10 % d’abattement sur les retraites et l’indexation des pensions sur les salaires.
Salaires – retraites : ce n’est pas l’un ou l’autre, c’est l’un pour l’autre
Augmenter les salaires, sécuriser l’emploi, remettre à plat les exonérations de cotisations : ce sont des moyens pour revenir à une retraite à 62 ans maintenant, puis le retour à 60 ans. Le patronat et le gouvernement refusent d’entendre les propositions CGT pour préserver les profits de quelques-uns. Dans plusieurs entreprises des augmentations de salaires ont été obtenues par la grève. Nous pouvons gagner des mesures de financement et l’abrogation des 64 ans en nous mobilisant !
Le 5 juin, il y a une double utilité à se mobiliser :
- Dans la rue, pour gagner l’abrogation de la réforme des retraites : 64 ans c’est non !
- Dans son entreprise et son service pour revendiquer et gagner des avancées sur les salaires et les conditions de travail
Grèves, débrayages : on fait pression pour nos revendications !
Le 5 juin pour la première fois il va y avoir un vote à l’Assemblée, des député·es qui s’exprimeront « pour ou contre l’abrogation de la retraite à 64 ans ». Grâce aux énormes mobilisations de 2023 aujourd’hui encore près de 70% de la population est pour abroger la loi.
➡️ Pour gagner, participons aux mobilisations partout en France et interpellons nos député·es.
Gagner l’abrogation de la réforme
Nous avons été des millions en grève et en manifestation en 2023 contre le recul de l’âge de départ à la retraite à 64 ans, imposé par 49-3. Le gouvernement est fragile, le 5 juin il y aura enfin un vote à l’Assemblée. Il faut respecter la démocratie : près de 70 % de la population soutien l’abrogation. Aux députés de se prononcer, maintenant.
Maintenir l’emploi et l’avenir de l’industrie
Avec la CGT, la mobilisation des salarié·es de la Fonderie de Bretagne a permis de sauver les emplois et l’outil industriel. Mais, 300 plans de suppressions d’emplois sont toujours en cours. Face à l’urgence, la CGT exige un moratoire pour stopper en urgence les licenciements et le contrôle des aides publiques versées aux entreprises.
Combattre l’austérité, défendre les services publics
Au nom de l’austérité, les hôpitaux ferment, les transports publics saturent, l’école publique est sacrifiée pour financer les aides publiques aux entreprises et les cadeaux fiscaux aux plus fortunés. Le 5 décembre dernier, grâce à la mobilisation des agent·es de la fonction publique, le gouvernement a dû reculer, notamment sur les 3 jours de carence. Face aux nouvelles attaques contre les agent·es des services publics, la mobilisation se poursuit pour rétablir la prise en charge maladie à 100% et gagner la hausse du point d’indice, la GIPA et la titularisation des emplois précaires.
Retraites : ce que nous voulons ! (4 pages CGT Fonction publique)
26 mai 2025, cgtservicespublics.fr
A contrario des décisions imposées par le gouvernement actuel et les précédents, n’en déplaise aux organisations patronales et plus particulièrement au MEDEF, les salarié·es ne souhaitent pas travailler toujours plus et plus longtemps. Bien au contraire, l’aspiration est à la réduction du temps de vie passé au travail avec, entre autres, une nouvelle réduction du temps de travail à 32 heures et la reconstruction d’un droit au départ à la retraite à taux plein à 60 ans.
Des résultats d’enquête révélateurs
Les résultats de l’enquête IFOP menée pour la Confédération Générale du Travail sur les retraites sont riches d’enseignements :
- Les Français·es rejettent toujours la retraite à 64 ans,
- 65 % d’entre elles et eux sont favorables à l’abrogation de la réforme de 2023,
- 66 % soutiennent la proposition de la Confédération Générale du Travail de la retraite à 60 ans,
- 68 % souhaitent l’organisation d’un référendum afin qu’elles et ils puissent se prononcer sur le texte de loi qui a été imposé au terme d’un déni de démocratie – contre l’avis des salarié·es et des organisations syndicales – sans vote à l’Assemblée nationale par l’utilisation du 49-3.
Une aspiration populaire à une autre réforme
Ces résultats prouvent que les salarié·es, du privé comme du public, aspirent à une autre réforme des régimes des retraites. Cette aspiration est ancrée dans le débat public. Elle l’est aussi dans le débat politique et le débat social.
Autant d’éléments qui s’inscrivent à l’actif de la Confédération Générale du Travail, à sa capacité à mobiliser, à sa recherche constante de l’unité d’actions. C’est aussi parce que la CGT et ses organisations démontrent que d’autres choix sont possibles et finançables que les salarié·es adhèrent aux propositions et revendications portées par la CGT.
Face à l’intransigeance gouvernementale
En voulant au moyen d’un « conclave » imposer une discussion enfermée dans une fin de non-recevoir d’un retour aux 60 ans, la recherche d’un « un retour à l’équilibre » la non-augmentation des moyens de financement, la Macronie s’entête à ne pas répondre aux aspirations des salarié·es. C’est pourquoi la Confédération Générale du Travail a décidé de ne plus participer aux réunions organisées au niveau interprofessionnel. La CGT Fonction Publique a refusé de participer au « sous-conclave » organisé dans la fonction publique.
La position de la CGT Fonction publique
La CGT Fonction publique ne saurait admettre et s’opposera à la suppression de l’abattement des 10 % dont bénéficient les retraités et pensionnés au titre de l’impôt sur le revenu.
Dans la fonction publique et comme pour l’ensemble des salarié·es, la CGT Fonction Publique bataille pour l’abrogation de la contre-réforme, le retour aux 60 ans à taux plein, le maintien des régimes dits spéciaux et statutaires dont ceux qui existent dans la fonction publique, des droits au départ anticipé pour les carrières longues et pour celles et ceux qui exercent des métiers pénibles, la prise en compte des années d’études et des périodes de première recherche d’un emploi de même que des périodes de chômage non indemnisées, l’amélioration significative de la retraite des femmes.
Un outil au service de la mobilisation
Sans prétendre à la moindre exhaustivité, la CGT Fonction Publique a décidé de mettre à disposition la présente publication qui se veut un outil CGT au service du débat avec les syndiqué·es, les agent·es publics, fonctionnaires et non titulaires, actifs et retraité·es.
Un outil au service de la nécessaire mobilisation pour gagner dans l’unité la plus large sur nos revendications.
Toutes et tous en grève et dans les manifestations, le jeudi 5 juin 2025 !
[voir analyse complète en PJ)
APPEL de l’UFSE-CGT
13 mai 2025, cgtetat.fr
Pour les Services publics, la Fonction publique, l’emploi, les salaires, la retraite : toutes et tous en grève et dans les manifestations, le jeudi 5 juin 2025 !
Serviteur zélé du libéralisme, Emmanuel Macron continue à opposer une fin de non-recevoir aux propositions et revendications des salarié.es.
Ainsi, lors d’une émission censée répondre aux « défis de la France », ce dernier aura opposé une fin de non-recevoir aux propositions et revendications portées par la CGT.
Et pourtant, le pays est à l’os et les conditions de travail et de vie du monde du travail ne cessent de se dégrader. Et pourtant, d’autres choix sont possibles !
Possibles et nécessaires :
- en imposant une autre appropriation des richesses produites par le monde du travail.
- en assurant à toutes et à tous un droit à un travail qualifié et correctement rémunéré.
- en élaborant des lois de finances et de financement de la sécurité sociale assurant le financement des services publics, de la fonction publique, des systèmes de sécurité et de protection sociales,
- en mobilisant l’action publique pour garantir les droits et la satisfaction des besoins du salariat.
Les services publics, la fonction publique sont à l’os !
Dans le même temps, la désindustrialisation qui frappe le pays est toute aussi préoccupante avec la multiplication des fermetures d’entreprises, des délocalisations, des plans de licenciements que la CGT chiffre à plus de 400.
Là encore, l’action publique doit être mobilisée en actionnant différents leviers : ceux de la nationalisation, de l’agence de participation de l’État, de la commande publique, du contrôle des aides allouées aux entreprises, de politiques publiques au service de la mise en œuvre d’une nouvelle logique de développement articulant reconquête industrielle et transition écologique…
L’urgence est aux créations d’emplois. Dans la Fonction publique, l’UFSE CGT porte l’exigence d’un plan pluriannuel de recrutement de fonctionnaires partout où c’est nécessaire et de titularisation des contractuel.les.
L’urgence est à la mise en œuvre d’une autre politique salariale. Dans la Fonction publique, l’UFSE CGT porte l’exigence de l’augmentation immédiate et, à minima, de 10 % de la valeur du point d’indice, de son indexation sur l’inflation, de la refonte des grilles indiciaires, de l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes.
Il y a aussi besoin d’abroger tout jour de carence et de rétablir le versement à 100 % de la rémunération versée aux agent.es qui sont en congé maladie : Pétition intersyndicale « Maintien de la rémunération à 100 % en CMO et abrogation du jour de carence »
N’en déplaise à Emmanuel Macron, à celles et ceux qui gouvernent, aux organisations patronales, la retraite à 64 ans avec 43 annuités de travail pour une retraite à taux plein, c’est toujours NON !
La réduction du temps de travail tout au long de la vie avec les 32 heures, la retraite à 60 ans, le droit au départ anticipé pour les carrières longues et celles et ceux qui exercent des fonctions pénibles, c’est toujours OUI !
Et c’est finançable en créant des emplois, en augmentant les salaires dont les cotisations sociales, en imposant l’égalité salariale et professionnelles entre les femmes et les hommes !
La CGT vous appelle le 5 juin, à être toutes et tous en grève et dans les manifestations organisées sur l’ensemble du territoire
https://www.cgt-culture.fr/wp-content/uploads/2025/05/202502_Retraite-Analyse-CGT-4p-1.pdf
https://www.cgt-culture.fr/wp-content/uploads/2025/05/202505_tract-5-juin-CGT.pdf
https://www.cgt-culture.fr/wp-content/uploads/2025/05/2025_05_19-appel-UFSE-CGT-5-juin.pdf